Le canrad enchainé flingue l'éthanol

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GL
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Le canrad enchainé flingue l'éthanol

Message par GL »

Ca va être commode de mettre en route Cristal II, 1 milliards d'E pour s'apercevoir au moment de metre en route que 1000 baguettes de pain et 50 L d'équivalent pétrole pour faire le plein d'une voiture, c'est indecent.

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Cette semaine le canard va parler des ponts d'or des huiliers.
xavier
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Message par xavier »

pour mon ami Georges Louis.


Produire de l’énergie ou vendre en circuit conventionnel, une gymnastique à gérer presque au quotidien


Xavier Delommez, agriculteur à Vicq dans le Nord a choisi de produire son énergie pour alimenter ses tracteurs, la moissonneuse batteuse et la chaudière familiale. Après 6 ans d’expériences et les turpitudes des marchés, le producteur ne regrette pas cet investissement qui lui apporte la souplesse nécessaire dans la gestion de son exploitation

En 2 ans, le contexte économique a beaucoup changé depuis la visite de Cultivar chez Xavier Delommez. Ce producteur de Vicq dans le Nord fabriquait de l’huile de colza pour faire tourner son matériel agricole et utilisait du blé pour alimenter sa chaufferie familiale. Mais pour ce céréalier, en matière de gestion d’énergie <il> Le vicquelot est sûr d’une chose :<Je> Après un financement de 30 000 euros dans la trituration, le matériel aurait dû être rentabilisée en 2008. Mais avec le prix élevé du colza, les conditions ont changé. Jusqu’en 2007, il a cultivé 8 hectares de colza pour une production de graines de 29 tonnes et une extraction de 8 000 litres d’huile. Pour rentabiliser son matériel, il accepte de faire presser l’huile pour d’autres agriculteurs qui souhaitent faire marcher leur tracteur à l’huile de colza. Or en 2008, il n’effectuera aucune prestation de service. Les producteurs préfèrent vendre leur production sur le marché. Mais pour Xavier Delommez les calculs ne sont pas aussi simples. Le tourteau de colza issu de la trituration est utilisé pour engraisser des porcs de charcuterie :<Je> Calculette en main, Xavier Delommez réfléchit :<Quand> Depuis janvier 2008, Xavier Delommez a arrêté de faire de l’huile et donc du tourteau de colza.

<Acheter>

Aujourd’hui, le producteur se trouve devant 4 cas de figures :<Je> Quand il a investi dans la presse il y a 4 ans, il avait déjà prévu cette éventualité :<C> Une cinquième possibilité aurait pu le séduire mais d’emblée, il la rejeté :<En>
Ce concept réussi à l’ancien producteur de pomme de terre qui, il y a 15 ans, jonglait déjà avec le marché à terme. Il est devenu à la fois acheteur et vendeur de colza, acheteur quand les prix du colza sont bas et vendeur quand les prix du colza sont élevés. Tous les jours il suit attentivement les cours du pétrole et du colza : <Quand> et d’ajouter :<Mon> Pour le producteur, ce concept n’est pas nouveau :<Dans> et de conclure : <Je>

Pour le chauffage, des déchets de colza


En 2006, pour alimenter la chaufferie familiale, Xavier Delommez utilisait du blé. Deux ans plus tard, la chaudière marche toujours mais il a délaissé la céréale. Vu les prix actuels, il a avantage à commercialiser dans les circuits traditionnels la récolte de blé produite sur 1 hectare qu’il utilisait pour le chauffage. Les déchets de colza ont remplacé le grain de blé : <Je> Là aussi l’agriculteur a fait son calcul. L’utilisation du blé comme bioénergie n’est rentable que si le prix du blé est inférieur à 130 €/T.> L’opération est plus contraignante mais l’économie réalisée sur le fuel est toujours estimée à 1 000 € par an. En 2008, avec la flambée des cours, des granulés de bois ont pris le relais et ont coûté 155 €/T en vrac. Il a fallu s’adapter, un maître mot chez ce philosophe mais très réaliste producteur qui envisage d’organiser des visites payantes sur son exploitation aux vues des nombreuses sollicitations.


Rétrospective, Xavier Delommez, deux ans plus tôt

En 2006, Xavier Delommez, agriculteur à Vicq dans le Nord a déjà une solide expérience en matière d’économie d’énergie. Quatre ans auparavant, en 2002, il investit dans une chaudière à biocombustible pour la maison. Le blé cultivé sur de la jachère alimente le nouveau système de chauffage. Du tout électrique il passe à la bioénergie. Avec 1 hectare de blé il chauffe sa maison et réalise ainsi une économie de 2 640 euros par an. Le blé est valorisé à 330 €/T équivalent chauffage électrique. Un an plus tard, en 2003, le céréalier achète ses premiers litres d’huile de colza pour alimenter son tracteur et sa moissonneuse-batteuse. Il incorpore jusqu’à 80 % d’huile de colza dans le gasoil sans dommage pour le tracteur. Et l’année suivante, il franchit un nouveau pas. Pour produire lui-même de l’huile, il emblave 8 hectares de colza sur sa surface en jachère et investit dans une presse de 8 000 euros. Lors de son interview avec Cultivar en janvier 2006, il déclarait :<Auparavant>
D’après reportage dans Cultivar janvier 2006 n°596

xavier a+
:!:
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