Voilà, je vais arrêter de rouler à l’huile.
Tout d’abord parce que l’automne arrive, et avec elle la baisse des températures. Roulant en monocarb sans modif, cela aurait signifié pour moi un passage à 33% d’HV uniquement.
Ensuite, parce que je n’ai plus de matière première, entre le déménagement et ma famille je n’ai pas eu le temps de me refaire un réseau pour me réapprovisionner de l’huile de friture usagée « brute ».
Enfin, parce que j’attends un deuxième enfant pour Octobre, et que j’aurai d’autres choses à faire que de passer des heures au garage pour bricoler mon huile.
J’en ai donc profité pour faire un petit bilan économique et financier, c’est plus parlant.
Données d’entrée :
- véhicule IIBP : Peugeot 205 XUD7 atmo Bosch
- monocarburation, mélange à 33% en hiver et 50% en été
- investissement de départ minimum : aucune modif mécanique, achats de matériel limité
- huile « brute » récupérée gratuitement
- 480 litres filtrés
- environ 20 000 km avec ma 205
Conclusion :
Sur 20 000 km j’ai gagné réellement 350 euros, tout frais déduits.
Si on compte les innombrables heures passées à m’occuper du tri, de la filtration, du mélange, de 2 démontages-décrassage, c’est bien peu
. D’autant que je n’ai rien investi, et que si vous regardez bien le tableau, j’ai fait beaucoup de récup pour limiter mes achats de matériel. Par exemple, 40 euros les 4 injecteurs trouvés sur leboncoin, frais de ports compris 
Sans compter que mes injecteurs n’ont pas aimé le dernier nettoyage, et que ma pompe injection commence à suinter sérieusement. Si je dois la remplacer, les 350 euros de gagnés y seront engloutis.
Bref, c’est rigolo, ça fait sourire à chaque plein, on participe à sauvegarder la planète, et ça fait gagner un peu d'argent ; mais ça crée beaucoup d’ennuis, et ça demande beaucoup de temps. Enfin, voilà comment je vois les choses de ma fenêtre.
Rien ne dit que j ne m'y remettrai pas un jour, mais peut-être le ferai-je différemment.
