Posté : jeu. janv. 24, 2008 1:17 am
Tu as les informations qu'il te faut Joumpy sur le digesteur anaérobique, le système d'accumulation et la cogé ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait(Samuel Langhorne Clemens).
http://www.oliomobile.org/
Faut bien qu'ils se payent eux aussi ..joumpy a écrit :chaque installation passe par un cabinet de conseil et des entrepreneurs pour tout réaliser.
J'ai bien l'intention de me passer des uns comme des autres: beaucoup trop chers. Ils bouffent la totalité des subventions.
Pour démarrer, tu vas avoir besoin d'un peu de contenu d'un autre digesteur afin d'incuber les bactéries. 5-10% du volume de ton digesteur.joumpy a écrit :D'ici 15 jours, je pense récupérer une pelletée de fumier pour faire mon premier lot!
Pour l'instant je vérifie tout ce que je peux en très petites quantités.
Le premier lot servira à valider la valeur des rejets utilisés en engrais.
Là, tu parles d'un réacteur à deux phases.joumpy a écrit :Pour le digesteur, il me semble comprendre qu'il faut 2 types de bactéries l'une après l'autre. Du coup je pense faire deux cuves sur lesquelles je peux varier la température et d'autres paramètres éventuellement.
N'oublie pas que le biogaz est constitué à ~60% de méthane et d'autres trucs. Il va donc falloir modifier les entrées de gaz pour avoir le bon rapport méthane / oxygène. Il va aussi falloir dábarasser le biogaz du souffre qu'il peut contenir.joumpy a écrit :Pour la cogénération, j'hésite encore: un groupe tout fait tout prêt spécial méthane ou seulement une génératrice et un moteur GPL. Les retours de moteurs GPL me foutent la pétoche sur le long terme...D'un autre coté, un système clef en main, c'est pas mon truc, trop facile!
En France, je ne sais pas. Dis-moi, ça m'intéresse.joumpy a écrit :La partie de régulation pour raccordement au réseau, pas encore bossé la-dessus... Je sais juste qu'il rachètent au prix d'achat normal pour mettre dans mon bilan financier!
Si tu as des calculs financiers, ça m'intéresse là aussi de les lire.joumpy a écrit :Et enfin la partie valorisation des déchets, j'y travaille...
Je pense que pour approvisionner de la merde ou du fumier, ça devrait se faire sans trop de problèmes, par contre, les déchets verts, l'appro ne sera pas régulier, donc il faut aussi que je me rencarde sur les techniques d'ensilage...
Ça doit surtout dépendre s'il y a des lois qui les oblige à racheter ou pas. En Allemagne et en Espagne, c'est le cas, et à un prix de rachat intéressant.joumpy a écrit :Ensuite, en guise de solution alternative, l'électricité peut être en majorité consommée sur l'exploitation si les contrats EDF sont trop lourds.
Dans nos latitudes, la chaleur est souvent absorbée par l'installation, mais ça dépend d'un tas de facteur (microclimat, isolation du digesteur ..).joumpy a écrit :Et si il y a de la chaleur excédentaire, le voisin sera intéressé et une serre est envisageable...
Pas de problème, mais pas sur mon dos!Mamouth a écrit :Faut bien qu'ils se payent eux aussi ...
Mamouth a écrit :Il doit y avoir d'autres méthodes d'incubation, mais je ne les connais pas..
YES, c'est celui là qui est le mieux foutu!Mamouth a écrit :Va voir aussi le site .
C et N selon les végétaux utilisés, je pense aussi au Potassium et Phosphore que peuvent amener des cendres de chaudières à copeaux...Si tu as d'autres astuces de ce style pour améliorer la qualité de sortie des effluents, je suis preneur!Mamouth a écrit :Va falloir que tu surveilles la composition des tes influents.
Bien d'accord, par contre, à terme, on doit avoir une sélection naturelle des bactéries selon les cuves. Faut juste ajuster les volumes par rapport aux temps de séjour...La première cuve = 20% de la deuxième si j'ai bien suivi!Mamouth a écrit :L'avantage d'un deux phases, c'est que: 1/ ça ira plus vite, 2/ tu pourras plus facilement chauffer la deuxième phase. Le désavantage, c'est que tu as plus de travail de construction..
C'est un peu la question... Il y a plusieurs élevages aux alentours et ils épendent sur leur champs avant de faire du foin ou de la jachère qu'ils ne ramassent même pas.Mamouth a écrit :T'as quoi comme volume d'influents au fait ?.
Le GPL, c'est pas du méthane pur non plus... J'ai pas encore d'idée sur les modifs mécaniques, mais c'est sûr que la richesse devra être retouchée d'une façon ou d'une autre...Mamouth a écrit :N'oublie pas que le biogaz est constitué à ~60% de méthane et d'autres trucs. Il va donc falloir modifier les entrées de gaz pour avoir le bon rapport méthane / oxygène. .
Normalement, avec un bullage en eau chaude (cas du digesteur), SO2 et SO3 sont piégés par l'eau et les teneurs en sortie sont en ppb.Mamouth a écrit :Il va aussi falloir dábarasser le biogaz du souffre qu'il peut contenir..
En fait, ça va dépendre de ton usage. Normalement il faut évaluer les quantités de K et Ph qui partent avec la moisson (fraction massique du produit x quantités prélevées à l'hectare). Ainsi tu sauras quelles quantités tu es censé amener. Tu ajustes d'un facteur d'absorbtion par la terre et les autres organismes (là, on sort de mon domaine). Tu fais un ratio avec la quantité de compost / lisier que tu mets à l'hectare (sachant que c'est habituellement la quantité juste pour l'azote).joumpy a écrit :C et N selon les végétaux utilisés, je pense aussi au Potassium et Phosphore que peuvent amener des cendres de chaudières à copeaux...Si tu as d'autres astuces de ce style pour améliorer la qualité de sortie des effluents, je suis preneur!
comme tu disais, à voir en fonction des temps de séjour, qui sont eux-mêmes pilotés par la température de consigne que tu souhaites avoir. Il y a des tableaux / graphes pour ça.joumpy a écrit :La première cuve = 20% de la deuxième si j'ai bien suivi!
Si tu as un moteur déjà prévu pour le gaz (méthane ou GPL), c'est un ajustement de la taille des entrées du mélangeur air / gaz: les quantités de air /gaz sont proportionnelles aux superficies de chaque orifice.joumpy a écrit :Le GPL, c'est pas du méthane pur non plus... J'ai pas encore d'idée sur les modifs mécaniques, mais c'est sûr que la richesse devra être retouchée d'une façon ou d'une autre...
C'est pas bête ... sauf que c'est pas du SO2 ou du SO3 qu'il y a dans ton biogaz, c'est du SH2 (ben oui, le digesteur est anaérobique, donc il n'y a pas d'oxygène). Le plus simple que je connaisse c'est d'avoir une petite entrée d'air (<0,1% du débit volumique) avant l'injection dans le moteur. Le SH2 réagit avec l'O2 de l'air pour donner de l'H20 et du Souffre solide.joumpy a écrit :Normalement, avec un bullage en eau chaude (cas du digesteur), SO2 et SO3 sont piégés par l'eau et les teneurs en sortie sont en ppb.
Oui Tu va faire du H2S, du CS2 et des mercaptants. Qui avec l'humidité de l'air et des gaz d'echappement vont faire en parti de l'acide sulfurique. Pas de problème tant que tu est au dessus du point de rosé. mais quand le moteur refroidi : pas glop. Pour les arrets prolongés, il te faudra, a mon avis, arreter le moteur avec du gaz nat (desoufré, lui ), histoire de bien purger.Mamouth a écrit :C'est pas bête ... sauf que c'est pas du SO2 ou du SO3 qu'il y a dans ton biogaz, c'est du SH2 (ben oui, le digesteur est anaérobique, donc il n'y a pas d'oxygène).
C'est le principe de régulation du PCS quand on fonctionne au gaz nat (les appareils montent à plus de 1% d'air dans le gaz).Mamouth a écrit :Le plus simple que je connaisse c'est d'avoir une petite entrée d'air (<0,1% du débit volumique) avant l'injection dans le moteur. Le SH2 réagit avec l'O2 de l'air pour donner de l'H20 et du Souffre solide.
Tu as un peu plus d'humidité en entrée d'air, pas grand chose, et un dépot de souffre que tu nettoies de temps en temps.
Mon expérience est que même avec de l'inox, des gaz souffrés à haute température vont percer assez vite. Du coup, je préfère me débarasser du soufre avant la combustion. Le gazomètre pourrait être intéressant pour ça. La question: comment récupérer un maximum de souffre au fond de la piscine? Si ça veut bien décanter et qu'il suffise de filtrer l'eau pour le récupérer, ça serait cool...D'autant qu'on risque d'en avoir besoin en tant qu'engrais à rajouter dans les effluents!wolf505 a écrit :Oui Tu va faire du H2S, du CS2 et des mercaptants. Qui avec l'humidité de l'air et des gaz d'echappement vont faire en parti de l'acide sulfurique. Pas de problème tant que tu est au dessus du point de rosé. mais quand le moteur refroidi : pas glop. Pour les arrets prolongés, il te faudra, a mon avis, arreter le moteur avec du gaz nat (desoufré, lui ), histoire de bien purger.
Obligé de me citer moi-même....joumpy a écrit :C'est le principe de régulation du PCS quand on fonctionne au gaz nat (les appareils montent à plus de 1% d'air dans le gaz).
J'y avais pensé comme aide pour ajuster la richesse de la carburation...
La teneur en eau d'un gaz est caractérisée par le point de rosé, température en dessous de laquelle l'eau se dépose en gouttelette plutôt que de rester diluée dans le gaz. Avec un gazomètre, le point de rosée est généralement 3 à 5°C plus bas que la température de l'eau servant à faire l'étanchéité. Ca dépend un peu du temps de séjour, mais c'est très stable. Du coup, si on fait des réactions avant ou dans le gazomètre; la quantité d'eau dans le gaz à la sortie ne variera pas.joumpy a écrit :Je pense que le plus simple est de faire réagir le méthane chargé dans le gazomètre. De cette façon, la teneur en eau du gaz est régulé par la température du gazomètre qui impose le point de rosée.
Pas d'accord quand même...Drault a écrit :Je suis particulièrement affolé par les différents propos sur le site !!
à titre d'exemple vous tenez le même raisonnement qu'un particulier qui a lu sur internet l'interêt de l'HVB et qui passe à 80% son moteur HDI