Qui en sait plus?Nouvelle énergie pour le moteur de votre voiture.
BRUXELLES Les carburants synthétiques (ou de synthèse), ça vous dit quelque chose? En un mot, il s'agit d'une déclinaison des biocarburants, complété de plusieurs atouts non-négligeable.
Les carburants synthétiques peuvent être commercialisés à court terme, selon les experts. Les producteurs peuvent utiliser les mêmes infrastructures que celles qui sont sollicitées pour le pétrole. Idem pour le réseau de distribution. Et enfin, ce qui nous intéresse, cela ne nécessite aucune modification moteur.
Le principe des carburants synthétiques est de tirer au maximum profit de la biomasse, à savoir l'ensemble des constituants végétaux de la plante (et cela pour le bois, les pailles...). Les biocarburants première génération, eux, se contentaient d'exploiter seulement une partie de la plante.
Cette différence permet de produire davantage de carburants avec un même espace de culture: une tonne de pétrole biocarburant pour un hectare de colza; le double pour un hectare de forêt.
Techniquement, les carburants synthétiques sont issus du procédé Fischer-Tropsch, un nom que vous entendrez encore dans un futur proche.
En une phrase: il est possible de fabriquer un gaz de synthèse à partir de biomasse dont la mixture est traitée par le Fischer-Tropsch. Résultat, les émissions nocives de la combustion sont fortement réduites. Et mieux, on obtient un carburant CO 2 neutre. Et ça, c'est nouveau.
Certains procédés intermédiaires, comme le CTL (Coal-to liquid, c'est-à-dire transformation de charbon en liquides) ou le GTL (Gaz-to liquid), sont déjà utilisés. Le GTL fonctionne en Afrique du Sud ou encore en Malaise.
Seul inconvénient, les experts estiment que les carburants synthétiques ne pourront couvrir maximum 20 à 30% des besoins en carburants en Europe à l'horizon 2020 ou 2030...
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