Pub que tu relayes sur ta ZXMacromalhuile37 a écrit :Au début sur Olio il y en avait meme pour Total Il faut bie payer l'hebergement...
Les agrocarburants : miroir aux alouettes ?
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Pétro tu as bien lu tout mon profil en entier...Je nourrie mes enfants avec l'argent du sang noir de la terre...Comme la plupart d'entre nous d'ailleurs...Et franchement ce genre de paradoxes j'adore...Et de toutes facon dans mon moteur cohabitent les deux dans des proportions correspondant a la taille de l'autocolant et celle de la fleur...
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Je le sais bien Macro, je te titilleMacromalhuile37 a écrit :Pétro tu as bien lu tout mon profil en entier...Je nourrie mes enfants avec l'argent du sang noir de la terre...Comme la plupart d'entre nous d'ailleurs...Et franchement ce genre de paradoxes j'adore...Et de toutes facon dans mon moteur cohabitent les deux dans des proportions correspondant a la taille de l'autocolant et celle de la fleur...
Regarde pour ma part, j'ai l'air d'un c** avec mon idbp
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Ce serait bien volontiers, ne serait-ce pour passer te dire un pti bonjour, mais comme je l'ai dit dans un autre post, jattends mon déménagement dans un corps de ferme prévu début 2008 pour m'attaquer aux choses sérieuses.mica a écrit :Petro, va falloir que tu montes un peu plus haut pour faire avancer ta bicarburation.
Mica
Je me vois mal mettre au point, entretenir et modifier mon T4 sur le trottoir car je suis en maison de village sans place. Idem pour une filtration à plus grande échelle.
Ne vous inquiétez pas, je ne désespère pas de venir à bout de cette IDBP
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Ok.petroilette a écrit :Ce serait bien volontiers, ne serait-ce pour passer te dire un pti bonjour, mais comme je l'ai dit dans un autre post, jattends mon déménagement dans un corps de ferme prévu début 2008 pour m'attaquer aux choses sérieuses.mica a écrit :Petro, va falloir que tu montes un peu plus haut pour faire avancer ta bicarburation.
Mica
Je me vois mal mettre au point, entretenir et modifier mon T4 sur le trottoir car je suis en maison de village sans place. Idem pour une filtration à plus grande échelle.
Ne vous inquiétez pas, je ne désespère pas de venir à bout de cette IDBP
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Lu dans le journal ce midi : un article sur les biocarburants, qui dénonce le faible rendement de l'éthanol : 1,3 (1,3L d'éthanol fabriqués avec l'énergie contenue dans 1L de pétrole), enfonce le diester ('rendement négatif', je pense qu'ils ont voulu dire moins de 1) mais plébiscite l'huile produite et utilisée par un agriculteur : 3,5 à 3,8 ! Dommage, ils n'ont pas parlé de la recyclée...
100% dans ma LUCAS !!!
205 1.8D Lucas - Kit bicarbu maison [2EV, 12 plaques, c'est tout] ! ça tourne Décès contre une borne après 300llm dont 100 à l'huile
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J'ai pu trouver l'article sur le net, mon père est abonné :
La croix du 25/09/2007, sciences & éthique, page 15
LA QUESTION
Faut-il arrêter le programme sur les agrocarburants ?
Lionel Vilain
Ingénieur agronome, conseiller technique de France Nature Environnement sur les agrocarburants
« Cela fait des mois que nous critiquons la pertinence du programme sur les agrocarburants, hâtivement décidé par le gouvernement Raffarin. Ainsi, à l'échelle nationale, voire au niveau européen, comment va-t-on pouvoir consacrer 10 % de la surface cultivable aux agrocarburants à l'horizon 2015 ? Où va-t-on trouver les deux à trois millions d'hectares, soit environ 20 % des surfaces labourables ? Inévitablement, cela va renforcer la concurrence entre les surfaces cultivées avec des céréales alimentaires et les champs dévolus aux plantes énergétiques. Rappelons que ce programme a été lancé au moment où la France était en train de négocier à l'OMC l'avenir du prix des céréales, et qu'il fallait proposer un nouveau débouché aux céréaliers français. Cette décision est donc un cadeau fiscal concédé à ces derniers. Une autre raison pour justifier la culture d'agrocarburants est de participer à l'indépendance énergétique de la France et de limiter l'importation de carburants conventionnels. Mais, de fait, on va se heurter à la concurrence du Brésil, de la Malaisie ou de l'Indonésie qui produisent déjà de grandes quantités d'agrocarburants issus de canne à sucre ou de palmier cultivés sur des terres déforestées. Dans ce contexte, la production française ne sera qu'un appoint marginal.
Le dernier argument invoqué est celui de la réduction des gaz à effet de serre. Cette idée, issue d'un rapport de l'Ademe incomplet qui est d'ailleurs en cours de révision, oublie toutefois d'intégrer les émissions de carbone dues aux engins agricoles, engrais, pesticides et usines de transformation.
Enfin, sur un plan purement énergétique, le rendement de la transformation des plantes en produits énergétiques est actuellement très faible, voire négatif. Le rendement en éthanol de maïs est de 1,3 contre 5 pour l'éthanol brésilien: autrement dit, il faut dépenser 1 litre de pétrole pour obtenir 1,3 litre d'agrocarburant. Quant à celui du diester, il est même négatif. Ces différences de rendement s'expliquent par la nature des plantes cultivées. La canne à sucre est une plante pérenne qui vit dix ans, le palmier à huile entre quarante et cinquante ans, tandis que les champs de maïs ou de betteraves doivent être labourés, hersés, semés chaque année. Seul point positif : la production d'huile de colza ou de tournesol brute qui peut être utilisée directement par l'agriculteur pour faire tourner ses tracteurs et machines. Dans ce cas, l'absence de transport du produit ainsi que l'inutilité de l'estérifier font que le rendement est de 3,5 à 3,8. Nous demandons donc l'arrêt de la défiscalisation et la mise en oeuvre d'une évaluation environnementale complète, comme par exemple le calcul de l'impact de la culture intensivement irriguée du maïs-éthanol en Adour, près de l'usine de Lacq, sur l'état des rivières. »
RECUEILLI PAR DENIS SERGENT
La croix du 25/09/2007, sciences & éthique, page 15
LA QUESTION
Faut-il arrêter le programme sur les agrocarburants ?
Lionel Vilain
Ingénieur agronome, conseiller technique de France Nature Environnement sur les agrocarburants
« Cela fait des mois que nous critiquons la pertinence du programme sur les agrocarburants, hâtivement décidé par le gouvernement Raffarin. Ainsi, à l'échelle nationale, voire au niveau européen, comment va-t-on pouvoir consacrer 10 % de la surface cultivable aux agrocarburants à l'horizon 2015 ? Où va-t-on trouver les deux à trois millions d'hectares, soit environ 20 % des surfaces labourables ? Inévitablement, cela va renforcer la concurrence entre les surfaces cultivées avec des céréales alimentaires et les champs dévolus aux plantes énergétiques. Rappelons que ce programme a été lancé au moment où la France était en train de négocier à l'OMC l'avenir du prix des céréales, et qu'il fallait proposer un nouveau débouché aux céréaliers français. Cette décision est donc un cadeau fiscal concédé à ces derniers. Une autre raison pour justifier la culture d'agrocarburants est de participer à l'indépendance énergétique de la France et de limiter l'importation de carburants conventionnels. Mais, de fait, on va se heurter à la concurrence du Brésil, de la Malaisie ou de l'Indonésie qui produisent déjà de grandes quantités d'agrocarburants issus de canne à sucre ou de palmier cultivés sur des terres déforestées. Dans ce contexte, la production française ne sera qu'un appoint marginal.
Le dernier argument invoqué est celui de la réduction des gaz à effet de serre. Cette idée, issue d'un rapport de l'Ademe incomplet qui est d'ailleurs en cours de révision, oublie toutefois d'intégrer les émissions de carbone dues aux engins agricoles, engrais, pesticides et usines de transformation.
Enfin, sur un plan purement énergétique, le rendement de la transformation des plantes en produits énergétiques est actuellement très faible, voire négatif. Le rendement en éthanol de maïs est de 1,3 contre 5 pour l'éthanol brésilien: autrement dit, il faut dépenser 1 litre de pétrole pour obtenir 1,3 litre d'agrocarburant. Quant à celui du diester, il est même négatif. Ces différences de rendement s'expliquent par la nature des plantes cultivées. La canne à sucre est une plante pérenne qui vit dix ans, le palmier à huile entre quarante et cinquante ans, tandis que les champs de maïs ou de betteraves doivent être labourés, hersés, semés chaque année. Seul point positif : la production d'huile de colza ou de tournesol brute qui peut être utilisée directement par l'agriculteur pour faire tourner ses tracteurs et machines. Dans ce cas, l'absence de transport du produit ainsi que l'inutilité de l'estérifier font que le rendement est de 3,5 à 3,8. Nous demandons donc l'arrêt de la défiscalisation et la mise en oeuvre d'une évaluation environnementale complète, comme par exemple le calcul de l'impact de la culture intensivement irriguée du maïs-éthanol en Adour, près de l'usine de Lacq, sur l'état des rivières. »
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En audio... ce matin... sur terre à terre.
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... /index.php
affollant !
Hysope
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Bonjour,
j'ai lu le sujet, a part un producteur du sud ouest qui produit 30 à 40 quintaux sans intrant (mis à part le carburant du tracteur et la matière organique naturelle), tout ce que j'ai pu lire ailleurs indique que les rendements du colza bio sont bien inférieurs à ceux obtenu en agriculture conventionnel (source agreste, statistiques agricoles et ITAB).
J'ai également pu lire qu'il fallait une production raisonnée de colza (par exemple), je tenais tout de même à signaler que l'agriculture raisonnée et les exploitations qualifiées à ce titre ne font que respecter la réglementation, que dire des autres?
Et si on considère les rendements obtenus en agriculture bio, pensez vous que les prix seront abordables pour mettre cette huile dans nos voitures? De plus, avec une telle baisse des rendements, le risque de concurrence avec l'alimentation n'est-il pas encore plus dangereux?
Je voulais aussi vous signaler que l'augmentation des prix est déjà en marche! L'huile de supermarché est passée de 0.79€ à 0.89€ (voire plus) en 2ans, soit une augmentation de près de 13%!
Biensur, je ne suis pas un détracteur des biocarburants, mais je suis conscient que l'utilisation qui veut en être faite n'est pas viable, ou nous mettra en danger à terme.
Loin également l'idée de dénoncer les agriculteurs, car c'est un milieu avec lequel je travaille, ce sont juste des constatations de terrain.
a bientot
j'ai lu le sujet, a part un producteur du sud ouest qui produit 30 à 40 quintaux sans intrant (mis à part le carburant du tracteur et la matière organique naturelle), tout ce que j'ai pu lire ailleurs indique que les rendements du colza bio sont bien inférieurs à ceux obtenu en agriculture conventionnel (source agreste, statistiques agricoles et ITAB).
J'ai également pu lire qu'il fallait une production raisonnée de colza (par exemple), je tenais tout de même à signaler que l'agriculture raisonnée et les exploitations qualifiées à ce titre ne font que respecter la réglementation, que dire des autres?
Et si on considère les rendements obtenus en agriculture bio, pensez vous que les prix seront abordables pour mettre cette huile dans nos voitures? De plus, avec une telle baisse des rendements, le risque de concurrence avec l'alimentation n'est-il pas encore plus dangereux?
Je voulais aussi vous signaler que l'augmentation des prix est déjà en marche! L'huile de supermarché est passée de 0.79€ à 0.89€ (voire plus) en 2ans, soit une augmentation de près de 13%!
Biensur, je ne suis pas un détracteur des biocarburants, mais je suis conscient que l'utilisation qui veut en être faite n'est pas viable, ou nous mettra en danger à terme.
Loin également l'idée de dénoncer les agriculteurs, car c'est un milieu avec lequel je travaille, ce sont juste des constatations de terrain.
a bientot
Jumpy 1.9TD à 50% de recyclée (c'est plus écolo...)
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Sans être un détracteur des agrocarburants (je crois que le terme BIOCARBURANT est à bannir de notre vocabulaire, sauf quelques rares exceptions, car avant tout, ils n'ont rien de bio, tout au contraire...), il faut reconnaitre que l'utilisation de ces huiles neuves revient à favoriser l'agriculture intensive d'ou ils découlent. Et donc l'utilisation massive d'intrans chimiques. Il n'y a pas de miracles.
Sans oublier que dans TOUS les cas, les productions ne seront JAMAIS suffisantes pour couvrir même une infime partie des besoins. Il faut penser à ça. La première économie c'est la baisse de la consommation des vehicules. Voir à ce sujet le site de MDI et les modèles en étude.
En suite il faut avoir à l'esprit les catastrophes écologiques qui se déroulent en divers endroits de la planète, ici la canne, la bas la palme ... et tout ceci au détriment des cultures vivrières pourtant essentielles aux habitants.
Chez nous on n'en est pas la, mais un paysage composé de colza, tournesol et betterave, serait bien triste ... Sans oublier les tonnes de chimie nécessaire pour faire pousser tout ça.
Alors oui l'huile augmente, et pour ma part il faudrait indexer le prix sur celui du diesel pour éviter toute dérive. Cela laisserai la porte ouverte pour les huiles recyclées.
J'en rajoute une petite dernière, les huile de GS pas chere (0.89 ou plus souvent) ne viennent pas de france, mais de pays ou la réglementation en matière de pesticides et autres n'est pas la même que chez nous, alors il faut en vouloir pour se regarder en face alors qu'on brule de la belle huile qui a pollué a mort un autre pays que le notre .... Sans parler du préjudice en matière de biodiversité inhérent à toute ces cultures intensives.
Et ce sujet là touche de très prés mes abeiles ...
J'espère que ce sujet va un peu repartir
Il y a matière.
Bonne soirée
Vladimir
Sans oublier que dans TOUS les cas, les productions ne seront JAMAIS suffisantes pour couvrir même une infime partie des besoins. Il faut penser à ça. La première économie c'est la baisse de la consommation des vehicules. Voir à ce sujet le site de MDI et les modèles en étude.
En suite il faut avoir à l'esprit les catastrophes écologiques qui se déroulent en divers endroits de la planète, ici la canne, la bas la palme ... et tout ceci au détriment des cultures vivrières pourtant essentielles aux habitants.
Chez nous on n'en est pas la, mais un paysage composé de colza, tournesol et betterave, serait bien triste ... Sans oublier les tonnes de chimie nécessaire pour faire pousser tout ça.
Alors oui l'huile augmente, et pour ma part il faudrait indexer le prix sur celui du diesel pour éviter toute dérive. Cela laisserai la porte ouverte pour les huiles recyclées.
J'en rajoute une petite dernière, les huile de GS pas chere (0.89 ou plus souvent) ne viennent pas de france, mais de pays ou la réglementation en matière de pesticides et autres n'est pas la même que chez nous, alors il faut en vouloir pour se regarder en face alors qu'on brule de la belle huile qui a pollué a mort un autre pays que le notre .... Sans parler du préjudice en matière de biodiversité inhérent à toute ces cultures intensives.
Et ce sujet là touche de très prés mes abeiles ...
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BX Dturbal Lucas : objectif 100%
Ford Transit 2.5D Lucas ... objectif 100% aussi.
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Mettez des fleurs dans votre moteur ... faites une fleur à notre planète.
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Mes réflexions concernant l’article de La Croix :
Ce programme de biocarburant de première génération (critiqué et déjà dépassé...) a au moins le mérite d'exister, il faut amorcer cette économie. Avec les biocarburants de deuxième génération, la production passera de 5000L d'éthanol à l'hectare à 10 voire 30000L de carburant à l'hectare, on est loin des 900L d'huile de colza à l'hectare. Car ceux promeuvent les HVB cachent le très faible rendement à l’hectare, et il y a 30 millions de voitures en France…
Le bilan énergétique de l’éthanol n’est peut être pas brillant, mais s'il ne faut que 1.3L de pétrole pour fabriquer 1L d'éthanol, il y a de quoi se réjouir quand on pense qu'il faut 2L à 3L de pétrole pour faire 1L d'essence ou de gasoil (surtout issu des sables bitumeux de l'Alberta…) ! et puis les tracteurs agricoles peuvent rouler à l’huile et à d’autres agro carburants, la distillation peut se faire avec des énergies renouvelables.
Perso je roule à 100% d'huile de récup avec mon vieux Diesel en bicarburation (recyclage oblige), cette solution reste folklorique. Je n’irais pas jusqu’à rouler à l’huile neuve. Mon autre véhicule est modifié pour l'E85, l’éthanol c'est déjà un progrès au niveau rendement à l'hectare (2 à 7.5 Tep/ha) par rapport aux oléagineux (1.3 à 1.9 Tep). D’accord, les moteurs Flex actuels (en E85) consomme presque le double d’un Diesel moderne à injection direct, mais des moteurs dédiés à l'E85 seraient bien plus économiques.
Mais l'avenir c'est bien les bio hydrocarbures et les gasoils de synthèse issu de la biomasse (ligno-cellulose) des algues et surtout de nos déchets, en étant vigilant sur l’environnement. 30000 L/ha ça fait réfléchir, non ?
Arrêter les agro carburants… Pourtant le journal La Croix n’est pas la propriété d’un pétrolier…
Ce programme de biocarburant de première génération (critiqué et déjà dépassé...) a au moins le mérite d'exister, il faut amorcer cette économie. Avec les biocarburants de deuxième génération, la production passera de 5000L d'éthanol à l'hectare à 10 voire 30000L de carburant à l'hectare, on est loin des 900L d'huile de colza à l'hectare. Car ceux promeuvent les HVB cachent le très faible rendement à l’hectare, et il y a 30 millions de voitures en France…
Le bilan énergétique de l’éthanol n’est peut être pas brillant, mais s'il ne faut que 1.3L de pétrole pour fabriquer 1L d'éthanol, il y a de quoi se réjouir quand on pense qu'il faut 2L à 3L de pétrole pour faire 1L d'essence ou de gasoil (surtout issu des sables bitumeux de l'Alberta…) ! et puis les tracteurs agricoles peuvent rouler à l’huile et à d’autres agro carburants, la distillation peut se faire avec des énergies renouvelables.
Perso je roule à 100% d'huile de récup avec mon vieux Diesel en bicarburation (recyclage oblige), cette solution reste folklorique. Je n’irais pas jusqu’à rouler à l’huile neuve. Mon autre véhicule est modifié pour l'E85, l’éthanol c'est déjà un progrès au niveau rendement à l'hectare (2 à 7.5 Tep/ha) par rapport aux oléagineux (1.3 à 1.9 Tep). D’accord, les moteurs Flex actuels (en E85) consomme presque le double d’un Diesel moderne à injection direct, mais des moteurs dédiés à l'E85 seraient bien plus économiques.
Mais l'avenir c'est bien les bio hydrocarbures et les gasoils de synthèse issu de la biomasse (ligno-cellulose) des algues et surtout de nos déchets, en étant vigilant sur l’environnement. 30000 L/ha ça fait réfléchir, non ?
Arrêter les agro carburants… Pourtant le journal La Croix n’est pas la propriété d’un pétrolier…