Salut a tous,
quelles sont les proportions d'eau, de sucre (cristal ou de canne) et de levure de boulanger (de biere pas chimique) pour esperer une fermentation rapide a fort taux d'alcool, pour une utilisation apres filtrage et distillation ou juste filtrage pour une utilisation PMC.
Merci.
GEO .
"bio"ethanol (question ?)
Modérateur : Les modérateurs
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geotrouvetout
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MakeLoveNotWar
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Dans un premier temps, il ne faut pas trop de sucre, car un sirop trop chargé ne fermente pas (le développement des levures est inhibé par le sucre).
En plus du sucre, il faut travailler en milieu acide pour que les levures soient en mesure d'assimiler le sucre : l'ajout d'un peu de jus de citron fait l'affaire.
Au niveau du taux d'alcool : en supposant que le taux en sucre soit suffisant, le degré d'alcool ne pourra pas dépasser 13,5° environ car la levure ne supporte pas plus et la fermentation s'arrête. D'où la technique utilisée pour obtenir des vins doux naturels (sans sulfitage) : il suffit d'ajouter de l'alcool pur pour stopper la fermentation.
Ensuite il faut distiller. Dans la mesure où la molécule d'alcool reste partiellement liée à celle d'eau, il y a entraînement d'une partie de l'eau dans le distillat, ce qui interdit d'obtenir de l'alcool pur par simple distillation.
Il faut ensuite déshydrater l'alcool avec du carbonate de sodium : il y a séparation d'un solution d'eau et de carbonate, l'alcool pur surnageant alors. On sépare les 2 phases par décantation.
Comme l'alcool obtenu ainsi contient quelques traces de carbonate, on le distille à nouveau pour éliminer le carbonate.
A noter que, d'une part les différentes distillations consommant de l'énergie, il est difficile d'obtenir artisanalement un bon rendement énergétique et, d'autre part, le chauffage d'alcool concentré demande des précautions pour éviter les explosions. Pour citer un exemple : les cigarettes et les portables (micro-ondes et étincelles) sont interdits lors de la visite des alambics des caves de la Grande Chartreuse à Voiron (près de Grenoble).
En plus du sucre, il faut travailler en milieu acide pour que les levures soient en mesure d'assimiler le sucre : l'ajout d'un peu de jus de citron fait l'affaire.
Au niveau du taux d'alcool : en supposant que le taux en sucre soit suffisant, le degré d'alcool ne pourra pas dépasser 13,5° environ car la levure ne supporte pas plus et la fermentation s'arrête. D'où la technique utilisée pour obtenir des vins doux naturels (sans sulfitage) : il suffit d'ajouter de l'alcool pur pour stopper la fermentation.
Ensuite il faut distiller. Dans la mesure où la molécule d'alcool reste partiellement liée à celle d'eau, il y a entraînement d'une partie de l'eau dans le distillat, ce qui interdit d'obtenir de l'alcool pur par simple distillation.
Il faut ensuite déshydrater l'alcool avec du carbonate de sodium : il y a séparation d'un solution d'eau et de carbonate, l'alcool pur surnageant alors. On sépare les 2 phases par décantation.
Comme l'alcool obtenu ainsi contient quelques traces de carbonate, on le distille à nouveau pour éliminer le carbonate.
A noter que, d'une part les différentes distillations consommant de l'énergie, il est difficile d'obtenir artisanalement un bon rendement énergétique et, d'autre part, le chauffage d'alcool concentré demande des précautions pour éviter les explosions. Pour citer un exemple : les cigarettes et les portables (micro-ondes et étincelles) sont interdits lors de la visite des alambics des caves de la Grande Chartreuse à Voiron (près de Grenoble).
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Si tu rates ton coup, il mourra... d'ennui.
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