Oliomobile

Hey les joyeux graisseux,

On a une question surement super naze pour vos supers pouvoirs mais impossible de mettre la main sur la fonction recherche du forum et dur de trouver des infos concluantes sur le net sur le melange huile de palme + diesel.

On roule a la vieille huile de frite depuis 30 000km environ avec un 207d pompe a ınjection Bosh, on a beaucoup beaucoup bouge et on est contraint de filtrer dans le camion ce qu,on trouve sur la route pour l instant le coton, larachide, et les autres ont tous faıt petarader la machine mais un petit doute quand meme pour la palme.

On a recupere des stocks prodıgıeux en georgıe qu,on a du mal a ecouler. On a par experimentation pu remarque que rechauffee (pour la filtration dans une douche solaire) puıs melange a 70% de diesel le moteur bouffaıt tout meme vers 10 degre.

Mais on voulait savoir sı on a simplmnt eu de la chance ou si nous pouvions poursuivre ou si encore il etait preferable de transetherıser et si oui comment ?

sinon rien a voir mais lhuile de friture suporte les tres tres tres hautes altitudes et le froid sans soucis (-10, -15 degre et plus de 3500m)

Gardez la frite et vive les huileux

La palme s'incinère très bien...Mais fige à hautes températures!
Très difficile de rouler à la palme par -15°C, il faut du réchauffeur de compétition.
En plus, le figeage est assez brutal: pour un écart de 5°C, on passe du liquide visqueux au beurre.
Pour imager: du sirop de menthe à la glace à la vanille d'un coup.

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L'encrassement que tu décris se fais au bout de cb de bornes à l'huile? Parce que j'ai tourné à 90% tout l'été en mono (et pas forcément pour du gros kmage) et j'ai passé le CT en octobre avec les félicitations du chef pour la pollution.
Mes trajets entre septembre et fin octobre ont été de 100km quasi systématiquement.

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Cinefritour a écrit : On roule a la vieille huile de frite depuis 30 000km environ avec un 207d pompe a ınjection Bosh, on a beaucoup beaucoup bouge et on est contraint de filtrer dans le camion ce qu,on trouve sur la route pour l instant le coton, larachide, et les autres ont tous faıt petarader la machine mais un petit doute quand meme pour la palme.

On a recupere des stocks prodıgıeux en georgıe qu,on a du mal a ecouler. On a par experimentation pu remarque que rechauffee (pour la filtration dans une douche solaire) puıs melange a 70% de diesel le moteur bouffaıt tout meme vers 10 degre.

Mais on voulait savoir sı on a simplmnt eu de la chance ou si nous pouvions poursuivre ou si encore il etait preferable de transetherıser et si oui comment ?

sinon rien a voir mais lhuile de friture suporte les tres tres tres hautes altitudes et le froid sans soucis (-10, -15 degre et plus de 3500m)

Salut à toi Cinefritour
Alors pour l'huile de palme, oublie là... comme dis au dessus ça fige très tot... ça gomme les segments et c'est chiant a filtré !!!

J'ai aussi un merco ( voir ma signature) et parmi mes péripéties huileuse, il m'est arrivé une fois de tomber en carafe d’électrovanne.
C'était une pollack 6 voie... elle est tomber en panne en position "huile" mais étant trop absorber par la formation que je suivais a ce moment, je n'avais pas prêter attention que ce n'était pas purgé en arrivant le Lundi.
Le véhicule n'a pas bougé de la semaine avec des t° à -10°C voir -15°C la nuit et au petit matin...
Le vendredi soir pour repartir il a fallu que je le fasse préchauffer 2 fois pour pouvoir démarrer et dés qu'il a démarré, j'ai senti cette odeur d'huile brulé...
Bref... pas eu le temps de m'en occuper le week end et la semaine suivante et le week end suivant.....

Tout ça pour dire que les mercos avec leurs pompe en ligne peuvent démarrer a 100% par -15°C !
Ce n'est pas conseillé, mais ça fonctionne
Donc si tu met du 30% bien filtré et bien mélangé.... aucun soucis Roule

Et pour l'altitude, ça ne pose aucun problème a l'huile...

Vim a écrit :
C'est donc difficile de faire des prévisions, mais un encrassement lié à une mauvaise combustion peut se produire en quelques dizaines de milliers de km (disons 50.000 dans le pire des cas, mais ça peut être plus bien long).

Ca peut etre bien plus rapide que ca..J'ai commencé l'huile avec une fiat croma tdid (idbp) en bicarb artisanale (huile a 70°avec des réchauffeurs electriques mais je basculais trop tot(le moteur mettais 10km a arriver a T° et je basculait a 5, et ne roulais pas assez en charge) avec de l'huile neuve (melange de fonds de cuve d'une huilerie artisanale de ma region:colza, tournesol,noix, graine de courge) a peine 400 litres consommés plus tard je sautais un joint de culasse a cause des prechambres pleines de graillon et les conduites d'echapement dans la culasse bouchées a 80% ... J'ai fait environ 50 000 avec cette auto par la suite en etant plus rigoureux mais sur mes trajets quotidiens (2x25km) la bicarb me permettait tout juste d'atteindre les 50%... Puis j'ai re-sauté une culasse pour un autre motif, fin de l'IDBP a l'huile pour moi...

Mais ici on est en rubrique tranesterification...Et oui il est possible de transformer bon nombre de corps gras en "biodiesel" mais vu ce que j'ai lu vous etes en mode "nomade" ..Déjà qu'en labo c'est loin d'etre facile ...perso on a essayé avec de la palme, du melange de gras de canard et de cochon, de la melasse...Ca marche, mais c'est loin d'etre facile...

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Merci pour les réponses.

Petites précisions tout de même.
Nous roulons toujours avec un mélange diesel huile, nous n'avons pas de système de bicarburation. Oui, oui nous avions remarqué que l'huile de palme fige à moins de 20-25°. La question était de savoir s'il était possible par une réaction chimique relativement simple de transformer les propriétés de l'huile de la palme pour l'empêcher de figer.

Macromalhuile et Vim nous ont donné la réponse c'est non sans un coin dédié dans une maison. On attend de retourner en France pour se lancer dans les expérimentations. Du coup on a rendu nos stocks solides aux restos... Merci pour les infos et vive les frites !